« Shinto » signifie littéralement « la voie des dieux ». Cette religion polithéiste issue de la mythologie est fondée sur les croyances et rituels datant du Japon ancien. Elle se distingue par le caractère sacré de la nature et le culte des divinités japonaises ou kamis.

Parmi les pratiques shintoïstes, le rite de purification est essentiel pour nettoyer le corps et l’esprit. A l’ère Meiji, le shintoïsme devient la religion officielle du pays. De nombreux sanctuaires s’érigent au Japon, afin d’honorer les kamis. L’idéologie shinto compte aujourd’hui plus de 90 millions d’adeptes.

Ce sont des dieux, des êtres surnaturels ou des esprits issus des croyances shinto qui se cachent partout sous différentes formes. Ils sont parfois susceptibles, aussi, l’Homme se doit de ne pas les offenser.

Au Japon, il y a une multitude de kamis : les animaux, les éléments naturels comme l'eau, le vent, le soleil, les forces créatives, ainsi que les esprits des grands chefs disparus sont toutes des divinités honorées. Parmi les plus célèbres, on trouve Izanami et Izanagi, les dieux à l'origine de la création de l'univers, Amaterasu, la déesse du soleil, Tsukuyomi, le dieu de la lune, et Susanoo, la divinité des tempêtes.

Bien que le christianisme soit la religion la plus pratiquée à l'échelle mondiale, il représente seulement une minorité de la population au Japon. Introduit dans l'archipel par les missionnaires catholiques portugais et espagnols au milieu du 16e siècle, le christianisme a rapidement été abandonné face aux menaces de persécution. En effet, le shogunat Tokugawa percevait cette religion comme une menace politique et a donc interdit sa pratique dans le pays. Les missionnaires européens ont été expulsés et les chrétiens japonais ont été contraints de se cacher pour pratiquer leur foi, sous peine de tortures et d'exécutions, jusqu'à la fin du 19e siècle.